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Le cancer du col de l’utérus est une pathologie liée à une infection causée par un ou plusieurs papillomavirus humains (appelés aussi HPV, acronyme de Human Papilloma Virus). Les virus les plus fréquemment rencontrés sont les HPV de types 16 et 18, présents dans plus de 70 % des cas de
cancer du col utérin.
Ces virus se transmettent par voie sexuelle. En général, le corps parvient à les éliminer mais, dans certains cas, ces infections peuvent persister et provoquer des lésions au niveau du col de l’utérus qui seront susceptibles d’évoluer à terme vers un cancer.
Pourtant, la plupart de ces décès pourraient être évités. Un frottis permet de repérer précocement les lésions précancéreuses et de les traiter.

Vaccination des jeunes filles

La vaccination est recommandée chez les jeunes filles de 11 à 15 ans et en rattrapage entre 15 et 19 ans révolus. La vaccination est d’autant plus efficace que les jeunes filles n’ont pas encore été
exposées au risque d’infection par le HPV.

Deux vaccins peuvent être proposés :
  • Le vaccin Gardasil est quadrivalent, ce qui signifie qu’il protège contre 4 virus : les génotypes cancérigènes 16 et 18 ainsi que les génotypes non cancérigènes 6 et 11, mais à l’origine de lésions bégnines dites « condylomes » (ou verrues génitales).
  • Le vaccin Cervarix, est bivalent et protège donc contre 2 virus : les génotypes cancérigènes 16 et 18.

3 injections sont nécessaires pour que la vaccination soit efficace :
  • une succession de 3 injections à 0, 2 et 6 mois pour le vaccin quadrivalent (Gardasil)
  • ou une succession de 3 injections à 0, 1 et 6 mois pour le vaccin bivalent (Cervarix).
Les deux vaccins ne sont pas interchangeables, la vaccination débutée avec l’un doit se poursuivre avec le même, pour chacune des 3 injections.

Le frottis de dépistage

Le frottis de dépistage est un examen gynécologique simple et efficace. Il est recommandé à toutes les femmes, dès l’âge de 25 ans et jusqu’à 65 ans (que vous soyez vaccinée ou non contre le virus HPV), et cela même après la ménopause.
Les lésions liées aux virus HPV évoluent lentement. C’est pourquoi, après deux premiers frottis normaux pratiqués à un an d’intervalle, se faire dépister tous les trois ans est suffisant, sauf cas particulier (voir avec son médecin). Bien entendu, même les personnes vaccinées doivent procéder à des frottis.
Un frottis anormal signifie que des cellules possédant des anomalies ont été mises en évidence.
On peut y distinguer l’infection par le HPV (papillomavirus), la dysplasie (état précancéreux) de différents degrés ou bien un cancer malpighien (lié aux tissus de la peau ou des muqueuses) ou glandulaire.
Suite à un frottis dont le résultat est anormal, il vous sera proposé de réaliser une colposcopie.

La colposcopie

La colposcopie est un examen indolore réalisé par un gynécologue, le plus souvent à son cabinet qui permet de visualiser directement le col utérin, par les voies naturelles.
Elle permet de rechercher d’éventuelles lésions précancéreuses présentes sur le col de l’utérus, et si besoin, la réalisation de biopsies sur les zones anormales. 
La biopsie consiste à prélever un ou plusieurs fragments de la muqueuse du col de l’utérus qui seront ensuite envoyés au laboratoire pour analyse. C’est la biopsie qui permettra le diagnostic exact de l’anomalie détectée. En cas d’anomalie, une conisation pour retirer les lésions précancéreuses devra être programmée.

L’essentiel sur la conisation

La conisation est une intervention chirurgicale qui consiste à enlever la partie située autour de l’orifice du col de l’utérus. Le fragment enlevé a la forme d’un cône, d’où son nom. Selon le pays, l’intervention se déroule au bloc opératoire ou en consultation sous anesthésie, souvent locorégionale (technique d’anesthésie permettant de « n’endormir » qu’une partie déterminée du corps) ou locale.

La conisation est indiquée dans les 2 cas suivants :
  • Lors de dysplasies (états précancéreux) confirmées par la biopsie. Les dysplasies sont classées en CIN (Cervical Intraepithelial Neoplasia, soit en français : néoplasie cervicale intraépithéliale) de grade I, II, III en fonction de leur potentiel évolutif. La conisation vise à ôter les CIN II et III. Les dysplasies légères (CINI), de découverte récente, ne doivent pas être traitées et seront surveillées par votre gynécologue.
  • En cas de discordance entre les résultats du frottis et les biopsies. La conisation aura alors pour but de confirmer le diagnostic. Dans tous les cas, le fragment enlevé sera analysé pour éliminer l’existence d’un foyer cancéreux et apprécier l’étendue des lésions.
Votre gynécologue vous reverra en consultation 2 ou 3 semaines après l’intervention. Il vous communiquera alors les résultats.
Si l’analyse révèle que toutes les lésions ont été enlevées, une simple surveillance sera mise en place avec votre gynécologue pour éviter toute récidive du HPV. 
Un traitement plus agressif sera nécessaire, uniquement dans l’hypothèse où les analyses montrent des lésions plus avancées (cancer micro-invasif ou invasif).

En résumé selon votre situation

  • Moins de 25 ans
Le risque de cancer du col de l’utérus est assez rare avant l’âge de 25 ans. C’est pourquoi le dépistage par frottis ne vous est pas encore recommandé, sauf cas particulier. 
En revanche, si vous avez une jeune fille entre 11 et 14 ans et, sous certaines conditions, en rattrapage jusqu’à l’âge de 19 ans inclus, vous pouvez la faire vacciner. 
N’hésitez pas à en parler avec votre médecin.
  • Plus de 65 ans
L’évolution et la progression naturelles du cancer du col de l’utérus sont telles que la survenance de cette maladie après 65 ans est moins fréquente. Un suivi gynécologique régulier est cependant recommandé notamment en fonction de vos antécédents médicaux et/ou des résultats précédents de vos frottis.
  • Je suis enceinte
Être enceinte n’empêche pas de faire un frottis de dépistage. Sachez que ce geste n’est absolument pas dangereux ni pour vous, ni pour votre bébé.
D’ailleurs, la plupart du temps, si votre dépistage a plus de 3 ans, le médecin ou la sage-femme
peuvent vous proposer d’en faire un lors de votre premier examen prénatal obligatoire, qui a généralement lieu dans les 3 premiers mois de la grossesse.

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